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Le CES pour un label des cabinets d’intelligence économique

Un rapport du Conseil économique et social (CES) préconise d’encourager l’intelligence économique (IE), tant de la part de l’Etat que des PME, et propose notamment l’instauration d’un label pour les cabinets spécialisés. "L’Etat doit encourager, impulser puis laisser se développer les initiatives privées. De plus il doit s’appliquer à lui-même une politique d’intelligence économique", selon le projet d’avis présenté mardi et qui doit être voté mercredi par le CES. Concernant les entreprises, "une réflexion globale sur le fonctionnement de l’entreprise est indispensable. Un conseil externe peut être nécessaire, notamment pour les PME qui, souvent, n’ont ni les structures, ni les moyens d’embaucher des spécialistes de l’IE", estime le rapporteur. Il conviendrait "d’instaurer une charte professionnelle ou un label" pour les cabinets offrant des prestations d’IE, estime le rapport. Le renseignement économique représente un secteur d’activité qui a progressé en 2005 et commence à se concentrer, selon le "Top 100 de l’Intelligence économique" publié en mars. Le chiffre d’affaires des 24 premiers prestataires du secteur a crû d’environ 20% en 2005, comme en 2004, pour dépasser les 80 millions d’euros, contre 70 millions en 2004, précisait cet ouvrage. Sept cabinets réalisent à eux seuls 70% de l’activité. Le CES estime aussi que l’Etat "doit, sans naïveté, prendre des mesures de défense des secteurs stratégiques pour protéger les intérêts nationaux vitaux", citant l’exemple de l’autorisation préalable pour investir dans certains secteurs. De même, "l’Etat doit utiliser au mieux le réseau international dont il dispose". "Au plus haut niveau diplomatique, le souci du développement des exportations devrait être porté sans pudeur excessive", commente le Conseil économique et social pour encourager les ambassadeurs à être les promoteurs des produits français. Au niveau européen, le CES estime que l’UE "devrait construire une véritable politique industrielle préservant ses intérêts vitaux". La France "doit renforcer l’efficacité de son action auprès des autorités européennes et notamment de la Commission par un lobbying intense et un suivi attentif des négociations", ajoute le Conseil.

Source : Le Monde – via AFP – Le 26 septembre 2006

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