Le Groupe Intelligence Economique de l’INHES, (Institut National des Hautes Etudes de Securité), vient de publier, une note (de 36 pages tout de même) intitulée "A quoi sert l’intelligence économique en période de crise? Quel rôle pour l’Etat?"
Pour mémoire, le groupe Intelligence économique de l’INHES a été créé en 1994, dans la suite du rapport Martre. En 2006, ce groupe avait contribué à l’ouvrage de référence "Intelligence Economique et gouvernance compétitive", disponible à la Documentation Française.
Depuis janvier 2009, ce groupe est présidé par Jean-François Pépin, délégué général du CIGREF, qui a coordonné la rédaction de cette note.
Sommaire :
- La crise et son évolution
- Quelques vérités à rappeler en période de crise
- État, entreprises et intelligence économique en période de crise
- La crise et son évolution
- L’intelligence économique en période de crise
- Le soutien des entreprises par l’intelligence économique en période de crise
Télécharger la note ici ou sur le site de l’INHES.
Instructif, iconoclaste, scientifique, approfondi. Bel article.
Cette note de l’INHES est un condensé de ce qui peut se faire de pire dans la bureaucrautie française. Cette note n’est au plus qu’un travail d’étudiants de Sciences Po. C’est du charabia verbeux, de la bouillie intellectuelle où l’on mélange allègrement étatisme, concepts vaseux de sciences politique, intellectualisme universitaire d’un autre âge, etc. Un exemple : “La crise est donc l’occasion de faire émerger une vision globale nouvelle, porteuse de sens, et des solutions pratiques sur le terrain”. J’avoue que je serai bien curieux de lire une seule proposition concrète contenue dans ce rapport qui ne fait que brasser du vent. Par ailleurs, nous avons là un excellent exemple de jus de crâne univeristaro-bureaucrate français, qui à aucun moment ne cherche à comparer sa démarche avec ce qu’il s efait ailleurs. Pas une once de benchmarking. Au fond, on comprend que l’intelligence économique est un prétexte pour une soi-disante politique publique… L’intelligence économique ne semble pas aller plus loin que le concept de veille… Amusant de constater que seul l’Etat frnçais s’est dôté d’une politique d’IE. Bah oui, les Etats modernes démocratiques ont intégré cette démarche de benchmarking et de veille permanente dans TOUTES leurs actions. Encore une idée bien française que d’isoler cela. Bientôt un ministère de l’IE ? Franchement, l’IE est aussi un concept fumeux 100% français que personne ne nous a piqué… Désolé de ce commentaire un peu désabusé, mais franchement cette “note” est une plaisanterie. Je mets au défi un seul chef d’entreprise de la lire et d’y trouver un conseil utile… Aussi, et je m’arrête là, l’intro de cette note qui nous explique que les crises ont toujours existé (“de tous temps les hommes”) n’a pas sa place. C’est bien beau de se gargariser de concepts, mais il faut à un moment produire de la pensée opérationnelle. Là, ce sont des universitaro-bureaucrates qui se parlent à eux-mêmes. Quel magnifique utilisation de l’argent public…
@Edouard : visiteur britannique? Merci en tout cas pour ce point de vue, certes pas très nuancé, certes fait de façon anonyme mais en tout cas qui dit tout haut je pense ce que certains pensent tout bas. Pas forcément sur cette note mais au moins sur la notion d’intelligence économique.
Frédéric, Visiteur britannique, indeed ! Point de vue pas très nuancé, indeed ! Je suis en effet très intéressé par le questionnement et l’évolution des sujets relatifs à l’Intelligence en France, mais franchement, oui, je suis parfois vraiment choqué par l’approche 100% franco-française de ce type de sujet – comme dans cette note que vous avez présenté de l’INHES. Je suis votre blog et je promets de poster d’autres commentaires plus nuancés et constructifs indeed. Là, c’était une réaction à chaud après lecture de cette fameuse “note”… A bientôt,
Edouard, Merci pour votre réponse. Désolé d’y répondre si tard mais disons que mon blog n’est qu’un loisir et qu’il ne subvient pas à mes besoins… JE crois qu’aujourd’hui nous sommes nombreux, professionnels de l’intelligence économique, knowledge workers, en tout cas il y a au moins moi, à nous poser des questions sur ce qu’est finalement l’intelligence économique à la française. En effet les divergences sur ce point entre les ministères, entre les institutions qui chacune essai de tirer la couverture à elle ou de proposer une définition de l’IE leur permettant de se mettre en avant, toutes ces divergences ont miné l’image de l’intelligence économique… Il est aujourd’hui bien dur dans un milieu d’entreprise de prononcer “intelligence économique” sans provoquer indignation ou gloussements…. J’espère avoir l’occasiond e proposer une tribune à ce sujet… Car au milieu de tout ça il y a des professionnels, des éditeurs logiciels, des consultants, qui essaient de proposer des solutions ou des méthodes ou des modes d’organisation au service des entreprises….