C’est la crise mon bon monsieur. Mais cette fois la vraie de vraie… Cela fait 3 ans qu’on nous le rabâche (je le sais… Je m’en souviens, c’est pile l’année où je me suis lancé la fleur au fusil en tant qu’indépendant…) mais cette fois on est en plein dedans…
Et le petit monde de la veille et des logiciels n’y fait pas exception.
Si l’on regarde le paysage des outils de veille stratégique et de veille concurrentielle français (je passe sous silence les logiciels de veille e-réputation ou de social media monitoring) on avait Digimind, Ami Software avec Ami Enterprise Intelligence, KeyWatch d’iScope, Knowings, Arisem, KB Crawl, Spotter avec un côté service plus poussé. Bref. L’offre n’était pas pléthorique mais disons quand même qu’au plus haut du marché, l’entreprise pouvait se poser quelques questions sur la solution vers laquelle se tourner.
Mais voilà que depuis deux ans et plus particulièrement depuis un an, le paysage ressemble à une peau de chagrin plutôt qu’à une corne d’abondance.
Le 18 janvier 2011, Arisem ne s’en sort pas et le tribunal de commerce met fin à l’aventure. Knowledge Information Miner 3 n’aura pas suffit à redresser la barre. J’avais vu tourner cette technologie et je la trouvais pourtant prometteuse mais Arisem a toujours eu du mal à packager ses solutions et à les rendre user friendly. RIP Arisem, absorbée par définitivement par Thalès.
13 décembre 2012, c’est Noël… La météo est froide et maussade. KB Crawl passe en redressement judiciaire et depuis cette date, l’entreprise est toujours en redressement judiciaire. Le précurseur français des solutions de veille monoposte, qui avait pris un retard certain en ne basculant pas assez tôt en SaaS et n’offrant pas la gamme complète d’une plateforme, a du mal à négocier le virage. Le choix de la technologie Silverlight seulement quelques mois avant que Microsoft s’en dégage ouvertement n’est pas le seul facteur mais n’a clairement pas aidé. Depuis les veilleurs sont en attente de savoir ce qu’il adviendra de cette solution qui leur est devenue familière. Nous ne pouvons que leur souhaiter de sortir la tête de l’eau et de pouvoir continuer à faire évoluer leur solution qui est dotée de points forts dont la capacités à réaliser des parcours de crawl extrêmement précis. Concept séduisant est rarissime alors que chez la plupart des autres éditeurs il faut mettre la main au portefeuille pour chaque connecteur atypique ou bien disposer d’un bac + 12 en informatique…
30 juillet 2013, les mojitos coulent à flots et le soleil bronze les peaux. Ixxo, elle aussi, passe en redressement judiciaire. Ixxo société spécialise en solutions de veille et intégration de moteurs de recherche d’entreprise, qui a lancé ces dernières années à grands coups de pieuvre, la solution séduisante de crawl Squido accuse le coup. Il ne s’agit peut-être pas de la partie veille qui leur a porté préjudice mais plus probablement de l’intégration de moteur de recherche. Ixxo, intégrateur Autonomy entre autre, a perdu une partie des prestations de services récurrentes liées à Autonomy, HP ayant repris les rênes sur le sujet.
Passons sous silence l’hécatombe de ces dernières années sur des solutions plus en marge de la veille telles que Kartoo qui à un moment proposait des interfaces de navigation cartographiques, Pikko qui a jeté l’éponge en février 2013, Exalead qui a failli dans son développement commercial autonome et à dû être racheté par Dassault – l’état français ayant probablement incité fortement au rachat de cette technologie par Dassault…
Aïe. Relevons les compteurs. C’est bien maigre.
Digimind et Ami Software continuent à tenir la dragée haute aux autres éditeurs avec des comptes sains autant au niveau de l’EBE que du résultat.
Spotter continue son développement (NDLR : les comptes 2012 ne sont toutefois pas disponibles à ce jour) en se démarquant en offrant une couche de service forte dont des équipes multilingues. iScope maintient son cap, les compte 2012 n’étant toutefois pas disponibles. Temis également continue à mener sa barque bien qu’ils soient encore affichés en plan de continuation / redressement judiciaire. Knowings s’en sort plutôt bien mais a clairement délaissé le monde de la veille pour se concentrer sur la GED.
Constat donc plus que morose pour les éditeurs de solutions de veille. Un marché qui a peiné à évoluer, à innover.
Quoi de neuf et de positif quand même…? Une annonce à venir côté Digimind. Un petit nouveau, Sindup, qui a repris ces dernières années le flambeau des solutions de veille old school en apportant un petit lifting ergonomique et une toute nouvelle solution plutôt séduisante. Tadaweb à suivre. Prometteur sur le concept.
N’oublions pas l’increvable – et c’est très bien comme ça – Website Watcher, solution de veille pour les veilleurs, les vrais, qui n’ont pas peur d’un peu de technique pour avoir ce qui se fait quasiment de mieux sur le marché des crawlers adaptables, bruts de décoffrage, le tout pour 100 € ou moins. Bref, on compte un solde quand même plutôt négatif… Et l’on se met à espérer que le marché retrouve son dynamisme car paradoxalement, à un moment où l’information n’a jamais été aussi pléthorique, il n’a jamais été aussi compliqué de trouver la bonne information… Mais ce dernier point de vue n’engage que moi (je suis toutefois prêt à en débattre.)
Aller, des articles plus positifs à suivre sur les logiciels qui marchent !
Crédits photos : Karen_O’D sur Flickr – Photo intitulée Cemetary et diffusée sous licence Creative Commons
Merci pour toutes ces infos mais … et Matheo ? je viens de vérifier : il est toujours là avec un CA pour 2012 de 146.800 € (en progression de près de 7% par rapport à 2011).
Bonjour Hélène,
certes Mathéo existe toujours. Je ne l’ai pas pris en compte car l’on est plutôt sur ce la veille technologique bien qu’ils aient un module Web également. Enfin bon, 146 000 € de CA pour un éditeur de veille on peut pas non plus forcément dire que c’est l’embellie non ??? Mais sinon oui, Mathéo fait partie de ceux qui tiennent bon la rampe et vont dans le bon sens sur un marché de niche de veille techno / brevets.
Bonjour,
merci pour votre analyse du marché français des solutions de veille.
Peut-être arrivons nous actuellement à une phase de maturation de ce dernier ?
Je ne lancerai pas de débat sur cette question mais vous interpellerai sur l’expression “HP ayant repris les rennes sur le sujet”. En effet, il me semble que vous vouliez utiliser l’expression “prendre les rênes”. Il est vrai que l’homonymie entre “harnachant” et possible “harnaché” lapon est troublante.
En tout cas merci pour votre blog qui est des plus rafraîchissants.
Bien à vous.
Désolé pour les erreurs d’orthographe. Des séquelles de mon voyage qui a marqué l’adolescent que j’étais au pays du père-noël ajoutées à l’heure tardive de rédaction du billet. Je corrige cela et merci pour votre retour.
Bonjour,
Pour avoir suivi Sindup quelques temps car il était concurrent (dans une ancienne fonction), sa force est de conjuguer à la fois la génèse de la veille internet mais aussi celle de l’e-réputation et des médias sociaux. Et aux vues de ses derniers clients, pas sur qu’il soit encore petit !
Bon alors j’aime beaucoup Sindup qui est vraiment une bonne solution de veille stratégique et concurrentielle. Par contre je mets un bémol sur l’e-reputation. Il y a clairement bien mieux sur le marché et à des prix raisonnables. Concernant leur taille elle est difficile à évaluer car en fait Sindup n’a pas d’existence juridique à part entière : c’est une prestation / produit de la société NetPrestation. Je les connais assez bien toutefois pour dire qu’il s’agit d’une TPE mais qu’ils commencent effectivement à aligner les références sérieuses. Un billet sur eux à venir sans doute car effectivement je pense qu’ils font partie de la nouvelle génération.
Pas de bonnes nouvelles tout ça…bonne chance à ceux qui restent!
Comme toujours très une bonne synthèse de la situation… Merci Frédéric, il était temps de l’écrire !
Mais quid du marché du conseil en intelligence économique et de l’avenir des (futurs) consultants ou auditeurs ?
Pour mémoire : « La vérité sur les offres d’emploi en intelligence économique » par Frédéric Martinet 2 mai 2012 sur actulligence.com
Cdt, à bientôt,
Comme toujours une très bonne synthèse de la situation… Merci Frédéric, il était temps de l’écrire !
Mais quid du marché du conseil en intelligence économique et de l’avenir des (futurs) consultants ou auditeurs ?
Pour mémoire : « La vérité sur les offres d’emploi en intelligence économique » par Frédéric Martinet 2 mai 2012 sur actulligence.com
Cdt, à bientôt,
Bonjour Christophe,
je ne me permettrais pas de juger le marché du conseil. Etant moi même consultant sur ce métier ce serait mal venu de ma part (et potentiellement juridiquement délicat) de juger mes “confrêres”. En tout cas en ce qui me concerne j’ai la chance de m’éclater encore dans mon travail et de plutôt pas trop mal me sortir de la crise…même si au bilan le nombre d’heures de travail n’apparaît pas…
PS : j’ai effectivement la mauvaise habitude de dire tout haut…ne serait-ce que parce que je pense que cela peut faire progresser le marché et nos métiers.
Bonjour Frédéric,
J’ai peur que ce soit moins la crise que le besoin de rentabiliser les données. La veille a de la difficulté à vendre sa rentabilité (ROI) alors que l’Intelligence d’Affaires (BI) se mesure.
Notre atout clef aujourd’hui, en tant que spécialistes de la veille, c’est d’appuyer l’Intelligence d’Affaires en comblant ses manques en information. Ainsi, nous serons capables de faire le lien entre données internes (BI) et données externes (Veille) – ou données structurées et non-structurées – qui maximiseront la productivité et la capacité d’innovation des organisations.
En bref, nous ferons le lien, et c’est ce type d’outils dont nous aurions besoin.
Bonne journée,
Raphael
Ah làlà le fameux ROI de la veille. Si j’avais eu 1 euro à chaque fois…
En tout cas je partage votre avis sur un point : de nombreux projets de veille ont été lancés de façon centrale trop déconnectés des besoins utilisateurs. Les éditeurs logiciels vendent aussi souvent l’outil. C’est leur objectif. L’usage et la pérennité n’est pas leur priorité (attention certains s’en soucient quand même.)
Il est important qu’un projet de veille et l’information collectée / les analyses mènent à des utilisations / des décisions. On en est souvent malheureusement loin.
Je pourrais écrire un roman (triste) sur les raisons bien navrantes qui mènent à ce constat d’échec.
Le ROI pour la veille, c’est un vieux serpent de mer… Appelons-le Loch Ness…. Pour ma part, il y a un indicateur simple pour calculer le ROI : partez trois semaines en vacances sans en avertir vos principaux utilisateurs/dirigeants. Si durant ce laps de temps vous ne recevez aucun message d’utilisateurs se plaignant de ne pas recevoir d’info/synthèse/analyse, vous devriez reconsider votre service… Au contraire,,si vous êtes innondés de messages venant des décideurs désespérés d’être privé de ce genre d’information, alors vous avez votre ROI… Surtout archivez les précieusement!!!
Certes la mesure est basique, mais elle fonctionne…
Bonjour,
Je ne suis pas sûr qu’AMI soit en grande forme financière, il m’a semblé que ces dernières années il y a eu plusieurs “coups de gouvernail” financiers.
Il existe aussi VigiWorld, petit car focalisé sur la collecte mais efficace.
Concernant Ami leur CA, bénéfice et EBE est tout à fait correct me semble-t-il… toutefois ce sont les trois seules variables que j ai regardées. en tout cas je sais que dans l’été il y a eu un nombre très important d actes qui sont passés (don’t je n’ai pas le detail.)
“A un moment où l’information n’a jamais été aussi pléthorique, il n’a jamais été aussi compliqué de trouver la bonne information” Les logiciels de veilles ne font que rechercher et regrouper les informations/données que le veilleur recherche ? Mais aucun logiciel n’aide le décideur ( et non le veilleur) à dire au veilleur ce qu’il doit chercher et pourquoi faire. Et en aval de la recherche , comment peut on donner du sens et exploiter une masse d’informations, dont les critères de recherches ne sont pas pertinents parce que ceux qui les ont saisi ne sont pas en “phase” avec le décideur à qui elles sont normalement destinées… GIGO (garbage in, garbage out).
Entre les besoins des décideurs ( difficilement exprimés), la focalisation de la veille sur la recherche et les difficultés d’exploitation de ce qui a été trouvé, il manque des outils ide planification et d’aide a la décision, offrant une gamme de fonctionnalités intégrés , de gestion documentaire , de SIG et de travail collaboratif. Seuls les SIC des armées ont cette ambition.. Et peut être quelque JEI émergeante…
Bonjour,
Merci pour cet article, très intéressant. Une précision tout de même : Exalead, moteur de recherche d’entreprise, a été racheté par Dassault Systèmes, à ne pas confondre avec Dassault Aviation. Dassault Systèmes, qui est éditeur de logiciels, fait bien partie du groupe Dassault mais est entièrement indépendant de son homologue constructeur de Rafale. Il me semble assez peu probable que l’Etat ait joué le moindre rôle dans ce rachat… pas plus que dans le rachat de Netvibes en 2012 par la même société.
… Oui bien évidemment l’Etat français n’a pas du tout été impliqué sur ce rachat…
Le même Etat français qui a financé le projet Quaero via l’AII à hauteur de 250 millions d’euros rien moins que ça…
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/quaero-le-projet-phare-de-l-agence-de-l-innovation-industrielle_114554.html
L’Etat qui a confié plusieurs projets à Exalead sur des entités sensibles. Exalead qui intervient dans plusieurs secteurs industriels définis comme sensibles… (cf les références justement sur le site de Dassault Systèmes… http://www.3ds.com/fr/products-services/exalead/)
Exalead, donc, dont le big boss Franjçois Bourdoncle, énarque, n’a aucune entrée dans les milieux politiques et d’ailleurs siège sans la connaître à la commission innovation 2030 à côté d’Anne Lauvergeon.
Bref, donc Dassault Systèmes
Je suis donc persuadé que seul les capacités techniques, et la santé financière d’Exalead ont poussé Dassault systèmes à en faire l’acquisition… On imagine qu’avec un résultat net de -13 millions d’euros pour 15 millions d’euros de chiffres d’affaires, c’est la raison qui a poussé Dassault à racheter Exalead.
Marmotte, alu, chocolat, tout ça tout ça… Sinon Claire vous faites quoi dans la vie ?
Ah pardon. Je viens d’avoir la réponse à ma question avec une rapide recherche… Vous travaillez donc chez Dassault Systèmes. Une chose que j’apprécie dans les commentaires c’est la transparence… Celle qui permet de juger de la neutralité des propos tenus. Pour votre contribution plus de transparence aurait donc été appréciable.
2013 a aussi été une année mauvaise pour les éditeurs de logiciels de cartographie français, activité qui peut compléter la veille. En effet, Pikko et Social Comuting ont disparu du paysage économique…
Bonjour Frédéric,
Merci pour cette analyse sur l’état de santé du marché.
Comme la société que je dirige est citée, au-delà d’un devoir, je me fais un plaisir d’apporter des précisions.
Effectivement KB Crawl a été placée en RJ en décembre 2013… Et est en passe d’en sortir dans les prochaines semaines.
Sans m’étendre particulièrement pour les raison de ce RJ, je dirai simplement qu’il s’agissait plutôt de charges trop élevées plutôt que de CA en baisse.
En effet, depuis la création de KB Crawl, 2012 a été notre année record en terme de CA (en attendant que 2013 relève ce challenge).
Pour mémoire KB Crawl est filiale de KB Intelligence, SSII qui œuvre dans le milieu bancaire. En 2011 et début 2012, KB Intelligence a perdu une part importante de chiffre d’affaire avec un client bancaire (sino-britannique) qui a relocalisé des activités – dont KB Intelligence s’occupait – en Pologne et en Inde.
Ne souhaitant pas réduire la voilure, et me séparer d’excellent éléments de mon effectif, j’ai transféré la force de frappe en R&D de KB Intelligence vers KB Crawl.
Ceci a permis d’accélérer le développement de KB Platform (plate-forme de veille collaborative) et de lancer le développement de KB Crawl XXX (exit Silverlight !), nouvelle version de KB Crawl que nous aurons le plaisir de vous présenter bientôt.
Outre ce conséquent effort de R&D qui porte ses fruits, j’ai aussi profité de cette période de procédure pour rationaliser les coûts de manière très stricte et réorganiser l’entreprise.
Grâce à une démarche commerciale efficace, nos efforts ont aussi été récompensés par la signature de nouveaux projets avec nos clients existants (qui nous font confiance, nous avons été particulièrement soutenus par ces derniers) et avec de nouveaux clients dans de multiples domaines, notre activité a continué à se développer en France et à l’international.
La conjonction de tous ces facteurs, avec un déclencheur un peu « sévère », nous permet aujourd’hui d’être à nouveau rentables, d’avoir des produits qui évoluent et d’avoir retrouvé une dynamique de croissance qui se ressent en interne (en tant que fondateur de l’entreprise, j’y suis attaché) et en externe auprès de nos clients.
C’est pour cela que nous pourrons publier, avant la fin de l’année et de manière officielle, la fin de notre rhume et une excellente forme retrouvée.
Je me permettrai de citer notre ami Frédéric – Nietzsche cette fois -, « ce qui ne me tue pas, me rend plus fort » :-).
Je me tiens, ainsi que toute mon équipe à votre disposition pour répondre à toute question.
A très bientôt.
Bruno ETIENNE
Bonjour,
Effectivement notre marché, qui reste un marché de niche, est en pleine évolution.
Le contexte économique est ce qu’il est, et comme dit Frédéric, notre marché ne fait pas exception. Chez AMI, nous sommes toutefois heureux de constater que nos produits répondent à une demande de plus en plus forte, notamment à l’international. De ce fait, nous constatons que l’expertise française dans ce domaine est reconnue dans les autres pays, c’est un aspect positif.
Un autre point crucial est l’innovation et vous avez raison de le soulever tant il est important . A ce propos, le 17 octobre AMI lance une toute nouvelle gamme de produit. Ce sera un événement important pour Ami Software en 2013.
AMI…calement
Jérome
Effectivement la situation se dégrade, (ou s’assainit c’est selon). Car on assiste assiste à la montée de petits nouveaux, comme rssintelligence.com…
Oh le vilain commentaire d’autopromo… Donc pour rappel les espaces commentaires de ce site ne sont pas une zone publicitaire….
Merci pour votre future compréhension David. Ce site a toujours eu à coeur de valoriser le partage, l’échange. Si cela vous intéresse vous savez où trouver un endroit pour partager avec des professionnels en laissant vos préoccupations commerciales quelques instants de côté. Sinon pour la pub, Google a un programme Adwords.